Alfred de Musset ne s'y trompe pas, l'amour est une association de défauts multiples et tout autant une raison de vivre :
Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
"On ne badine pas avec l'amour".
Après avoir souffert, il faut souffrir encore ;
Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé.
"La Nuit d'Août".
La vie est un sommeil, l’amour en est le rêve,
Et vous aurez vécu, si vous avez aimé.
"A quoi rêvent les jeunes filles".
Qui que l'on soit, aussi imparfait soit-on, l'amour est le seul transport qui nous fasse avancer mais ne nous y trompons pas, la voie est escarpée, tant nous en attendons beaucoup et sommes peu enclins à donner de nous, tant nous exigeons l'excellence d'autrui et nous nous satisfaisons de nos approximations ou pire encore de nos mensonges envers le partenaire ou envers nous-même.
Nous sommes enthousiastes et paresseux en amour. Nous affligeons ou subissons trop. Le temps perdu à trouver notre juste expression vient en soustraction d'une relation qui ne demande qu'à croître dans la sincérité et la modestie… Nous nous taisons quand il faudrait parler. Nous parlons à tort et à travers quand nous devrions nous taire. Le "Moi" est un encombrant pathétique.
Les défauts de caractère, les défauts comportementaux, les défauts de présence utile, tout cela additionné devient le mobile de la rupture qu'aucun désir, aussi délicieux qu'il puisse être, ne peut circonscrire…
Nos qualités ne suffisent pas à pérenniser une rencontre, elles permettent une mise en place provisoire jusqu'à ce que les défauts, tolérés jusqu'alors, deviennent un motif de séparation.
Ses défauts, vos défauts ont-ils quelque chose à se dire ? Telle est la question amoureuse. Toutes ses façons pénibles à vivre, tous vos agissements de traviole, laissent ils de l'amertume en vos pensées, en les siennes ? Quelles sont les limites du supportable ? Où commence l'insupportable ? Peut-on supporter et aimer en même temps ?
Une vie est si vite vécue, l'amour est si peu fréquent, que d'en rêver sans s'y risquer ne comble jamais celui ou celle qui ne reconnaît pas ses affreuses imperfections. Vous ne vous débarrasserez pas de vos défauts : autant qu'ils plaisent et vous distinguent plutôt qu'ils ne vous rabaissent. Un adorable défaut est une griserie pour qui sait le comprendre et s'en amuser.
Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
"On ne badine pas avec l'amour".
Après avoir souffert, il faut souffrir encore ;
Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé.
"La Nuit d'Août".
La vie est un sommeil, l’amour en est le rêve,
Et vous aurez vécu, si vous avez aimé.
"A quoi rêvent les jeunes filles".
Qui que l'on soit, aussi imparfait soit-on, l'amour est le seul transport qui nous fasse avancer mais ne nous y trompons pas, la voie est escarpée, tant nous en attendons beaucoup et sommes peu enclins à donner de nous, tant nous exigeons l'excellence d'autrui et nous nous satisfaisons de nos approximations ou pire encore de nos mensonges envers le partenaire ou envers nous-même.
Nous sommes enthousiastes et paresseux en amour. Nous affligeons ou subissons trop. Le temps perdu à trouver notre juste expression vient en soustraction d'une relation qui ne demande qu'à croître dans la sincérité et la modestie… Nous nous taisons quand il faudrait parler. Nous parlons à tort et à travers quand nous devrions nous taire. Le "Moi" est un encombrant pathétique.
Les défauts de caractère, les défauts comportementaux, les défauts de présence utile, tout cela additionné devient le mobile de la rupture qu'aucun désir, aussi délicieux qu'il puisse être, ne peut circonscrire…
Nos qualités ne suffisent pas à pérenniser une rencontre, elles permettent une mise en place provisoire jusqu'à ce que les défauts, tolérés jusqu'alors, deviennent un motif de séparation.
Ses défauts, vos défauts ont-ils quelque chose à se dire ? Telle est la question amoureuse. Toutes ses façons pénibles à vivre, tous vos agissements de traviole, laissent ils de l'amertume en vos pensées, en les siennes ? Quelles sont les limites du supportable ? Où commence l'insupportable ? Peut-on supporter et aimer en même temps ?
Une vie est si vite vécue, l'amour est si peu fréquent, que d'en rêver sans s'y risquer ne comble jamais celui ou celle qui ne reconnaît pas ses affreuses imperfections. Vous ne vous débarrasserez pas de vos défauts : autant qu'ils plaisent et vous distinguent plutôt qu'ils ne vous rabaissent. Un adorable défaut est une griserie pour qui sait le comprendre et s'en amuser.